Par Atangana Garriba
Kigali la Capitale du Rwanda abrite les Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) et les travaux ont bel et bien démarré avec des conférences sur l’état d’avancement de l’Afrique. Les débats qui ont eu lieu autour du thème « La transformation de l’Afrique : une croissance rapide ont prouvé que l’Afrique n’a pas eu de croissance qu’il faut durant les 40 ans écoulés mais qu’il ya lieu de décider un nouveau départ pour rentabiliser les potentialités dont dispose le continent noir.
La Conférence sur rapport 2014 sur la transformation de l’Afrique visant une croissance rade a été la première des travaux des Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) de Kigali. En établissant l’indice de transformation Africaine, le modérateur M. Alan Kasujja a fait savoir qu’il na pas de modèle pouvant permettre d’établir une comparaison entre les pays. Pourtant, le rapport montre que durant les 40 années passées l’Afrique est reste sans croissance au vrai sens du terme. Le rapport montre que les années 1960-1970 ont été acculées par la mise en place des institutions pour la jeune Afrique indépendante, les années 1970-80 furent des années de tâtonnements qui ont permis de dépendre d’une générosité douteuse des donateurs et les programmes d’ajustement structurel des années 80 n’ont pas apporte grand-chose. Le rapport parle des mesures a prises pour une remise en question de la situation existante. Ce rapport propose un partenariat public –prive plus actif, une vision nationale des gouvernements, des économies plus concurrentielles pouvant tirer profit des avantages comparatifs des ressources naturelles et de la main d’œuvre nombreuse dont dispose l’Afrique.
Lors des interventions des participants M. William Kasiko du Kenya a fait remarquer que l’Afrique n’a pas de politique unique pour accélérer sa croissance mais que chaque Etat dispose d’une liberté a adopter une voie qui dans la globalité facilite la croissance du Continent.
« On peut fonder sa croissance sur les technologies, sur l’éducation de qualité pour rentabiliser la main d’œuvre africaine, attirer les investisseurs étrangers pour rentabiliser les ressources naturelles nombreuses en Afrique qui ne doivent pas être une malédiction »a- dit M.William Kasiko. Concernant les ressources naturelles de l’Afrique , le Vice-président de la BAD, M . Mtuli Ncube a fait savoir que l’Afrique a besoin non seulement des investissements pour rentabiliser les ressources naturelles faramineuses, mais aussi qu’il faut créer des industries satellites « il ne faut pas seulement des extractions minières mais aussi des usines de fabrique a cote afin de faire de l’Afrique le continent de transformation et d’exportations »a-insiste M. Mtuli Ncube.