Par Atangana Garriba
Avant l’ouverture officielle des travaux des Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement ( BAD) a Kigali, la Capitale du Rwanda, des conférences et des Séminaires sur des sujets spécifiques sont organises pour permettre aux uns et aux autre de débattre de l’avenir de l’Afrique . C’est dans ce cadre que le Département du Commerce et de l’Intégration régionale du NEPAD a organise en date du 20mai 2014 , une conférence sur le thème « la facilitation du Commerce en Afrique. »
Les intervenants sont entre le vice présidente de l’Organisation mondiale du Commerce, M. Frederic Younov Agah, Mme Arancha Gonzalez du Centre International du Commerce, l’Amabassadeur Richard Sezibera, Secrétaire General de l’East African Community, le ministre rwandais du commerce M. François Kanimba, M.Jean Louis Ekra, président de la Banque Africaine des Imports-Exports et John Smith, PDG du consortium du Corridor du Baie de Walves en Namibie.
En grande partie les intervenants ont montré que le commerce en Afrique ne rencontre pas mal de problèmes, ce qui fait du continent noir le parent pauvre dans le circuit commercial dans le monde puis qu’il y aprticipe a un taux de 3% seulement. Apres ce constat, ils ont dégagé quelques voies de solution pour changer la donnée.
Pour Arancha Gonzalez , il faut chercher comment s’intégrer dans la chaine logistique mondiale , augmenter la valeur ajoutée de produits d’exportation et créer les Petites et Moyennes Entreprises et mettre en place des conditions macro économiques et de sécurité favorables.
Quant a l’Ambassadeur Sezibera, il est parti des exemples de l’Etat d’avancement de l’intégration régionale au sein de la Communauté Est Africaine 9(EAC) pour demander aux autre blocs d’organisations sous régionales en Afrique de supprimer les barrières au commerce en Afrique. A ce propos, il a montré que les frontières héritées de la colonisation ont laisse une Afrique morcelée en 54 petits Etats qui ont pour dénominateur commun la pauvreté et la dépendance économique et commerciale. Grace a l’expose de l’Ambassadeur Sezibera, les représentants de la CEDEAO, de la CEMAC ,de la SADC, et des autre organisations sous régionales dont le but est de créer zones de libre échange ont su que le moment est venu de surpasser les frontières physiques entre pays et ouvrir leurs commerces.
« Si nous réussissons un commerce compétitif dans nos organisations sous régionales sans doute que nous aurons réussi l’intégration régionale de toute l’Afrique » a insiste l’Ambassadeur Richard Sezibera.
D’autres problèmes qui ont été soulèves sont notamment l’accès au financement et M.Ekra de la banque Africaine des Imports-Exports a exhorte les bailleurs de fonds , a savoir les banques commerciales d’assouplir leurs conditions d’octroi des crédits aux PME , i.e.petites et moyennes entreprises afin de leur permettre de se développer et être compétitives sur le plan internationales.
Les organisations patronales et des commerçants quant ont montre quelques points de réussite comme la réorganisation des couloirs de commerce entre la Namibie et le Botswana, la Namibie ,la Zambie et la RDC , la Namibie et l’Afrique ce qui a pas mal d’analogies ailleurs en Afrique que les avantages comparatifs peuvent être partage pour accélérer un commerce régional. Le ministre Rwandais du Commerce M. Francois Kanimba a rappelé ses pairs africains que l’Afrique a aussi des personnes compétentes pour opérer des changements dans le secteur commercial : il a cite la formation a des métiers spécifiques propres a des domaines commerciaux comme le commerce des services afin d’être a la hauteur d’attirer les consommateurs.
Une fois encore, il a été remarque que l’Afrique reste en marge du commerce mondial mais qu’avec la volonté, le commerce en Afrique peut être compétitif d’autant que l’Afrique en 2050 sera le grand marche plus dans le monde si les tendances démographiques actuelles restent inchangées.